CORSICA FOR EVER

Ce mercredi 27 août 2014, le vent étant très présent, nous avons décidé de changer nos habitudes et de partir nous rafraichir en rivière.

Comme le Cavu (3 kilomètres de la maison) est en contrôle sanitaire, nous avons décidé de nous rendre sur la Solenzara, rivière qui longe la petite ville du même nom.

Bien nous en a pris.

Des coins merveilleux, un calme incroyable, une eau limpide et un cadre majestueux nous ont donné un superbe moment en famille.

Comme vous pouvez le voir, Toni a pris ses marques dans la rivière et s'est amusé à partir en expédition sur les rochers et dans l'eau.

par la suite, le guerrier a décidé de souffler un peu, avant que nous ne regagnons nos quartiers à Sainte-Lucie.

Pour tous ceux qui viendront nous voir, prévoyez des chaussures de rivières, car il s'agit d'un coin fabuleux.

Histoire de de pas passer tout notre temps à la plage, nous avons décidé aujourd'hui de prendre de la hauteur.

Nous sommes partis au travers de la montagne de l'Ospedale, pour faire un tour à Zonza, et aller perdre nos regards dans les aiguilles de Bavella.

Bien nous en a pris.

Voici tout d'abord une vue majestueuse de la baie de Porto-Vecchio, avec un regard que l'on peu qualifier de plongeant.

a la suite de quoi, après quelques péripéties, nous avons réussi à joindre le col de Bavella, où nous avons pu retrouver la statue de Notre-Dame-des-Neiges, qui joue son rôle protecteur pour de nombreux corses et qui reçoit des ex-votos, petites plaques gravées, en remerciement de prières d'insulaires qui ont été exaucées.

Cet endroit est magique, et l'on ne peut que se sentir tout petit devant de tels paysages.

Que l'on soit croyant ou pas, on se doit de respecter ce lieu qui est chargé d'histoire.

Une superbe après-midi, loin des foules touristiques maritimes, mais qui a eu le mérite de nous faire retrouver de superbes endroits, qui depuis notre dernière visite, il y a une décennie, n'ont pas changé.

Nous ne résistons pas à vous faire un petit coucou de la plage de Pinarello.

Distante de 8 kilomètres de la maison, elle est une des très nombreuses plages de l'île et plutôt assez agréable.

Elle est assez fréquentée en ce moment par les touristes, mais, nous la trouvons quand même à notre gout, et pensons que d'ici une grosse semaine, sa fréquentation va nettement baisser.

La couleur de l'eau est assez sympathique avec un sable blanc au fond.

Puis, pour se remettre de nos "efforts", pause gouter et fraicheur à la paillotte située juste derrière nous.

Pour finir, petite grimace de Toni, avec de grosses bises pour nos nouvelles aventures à venir !

La prochaine visite concernera la ballade autour du Cavu, rivière regorgeant de piscines naturelles dans un cadre absolument génial, à 5 mn en vélo de la maison.

A bientôt.

Nous y sommes.  Après une semaine intense de rangement et d'installation, notre maison corse ressemble enfin à quelque chose.

Histoire de voir dans les conditions "terribles" dans lesquelles nous vivons, laissez-moi vous faire faire le tour.

La pièce que vous voyez sur les photos ci-dessous est notre pièce principale de vie, comprenant à la fois salon, salle à manger et cuisine américaine.

Elle est bien remplie mais est superbement éclairée avec un aspect très moderne, qui va plutôt bien avec notre mobilier.

Voici la vue de la terrasse avec en arrière plan, les contreforts de la montagne corse. Nous sommes à 3,2 kilomètres des rivières et cascades naturelles de la rivière du Cavu et à envrion 8 kilomètres de la belle plage de Pinarello que nous vous avons déjà présenté.

L'habitation donne sur le maquis. Le petit déjeuner du matin est un moment privillégié avec comme musique de fond le chant des oiseaux, et un calme incomparable.

Voici la salle de bain, somme toute simple, mais, après tout, nous n'y passons pas notre vie. Elle est claire, facile d'entretien. En bref, une salle de bain, quoi !

Pour la suite, voici la chambre de Toni.

Comme vous pouvez le constater, il y a pris ses marques, et s'est déjà bien approprié sa pièce.

Voici ensuite la deuxième chambre, qui sera occupée momentanément par le grand-père de Toni, le temps que nous lui trouvions un logement à lui.

Voici ensuite notre chambre à Seve et moi. Simple mais claire et à la fois reposante !

Et enfin, pour finir, parce que malgré tout, il faut bien travailler, voici le coin bureau que je me suis aménagé. Cela me permet de travailler en d'assez bonnes condtions, même si un coin plus au calme serait le bienvenu.

On s'adapte !

Voilà, vous connaissez notre nouvel environnement.

J'espère que cela vous plait.

Le prochain message sera sur nos tribulations à la plage de Pinarello.

Bon courage à tous !

Ecoutez cela à fond et mettez l'image en plein écran !

Bon, Dimanche 3 Aout 2014 !

Meubles prêts ? OK !

Cartons prêts ? OK !

Plantes prêtes ? Ok !

Les déménageurs arrivent demain. Intuile de vous dire que la maison ressemble à un vaste foutoir ! Moi qui suis un maniaque du rangement, je peux vous dire que je serre les dents.

Je continue mes derniers préparatifs en vue du départ dans une maison vide  de vie et très grande.

Comme me l'a fait remarquer une amie très proche, je boucle la boucle. C'est moi qui ai ouvert la maison en 2008, en faisant les travaux à l'intérieur, et c'est moi qui la refermerai en ce mardi 5 aout 2014 à l'aube, avant mon départ pour Marseille pour rejoindre mon Toni, qui me manque énomément ces jours derniers.

Il profite de sa grand-mère, a passé hier une journée de dingue avec son parrain (Mac Do, piscine et partie de foot !) et attend avec impatience de nous avoir le soir pour nous raconter ses journées.

Seve, quand à elle, prend ses marques ! Un clic-clac installé dans un coin de la maison, une  nourriture à base de fruits, de légumes et de conserves, en attendant l'arrivée du frigo !

Bref, on gère, même si chacun en son fort intérieur pense très fort à jeudi soir où nous allons nous retrouver tous les trois dans notre nouvel environnement.

Seve attaque le boulot demain, avec son lot d'incertitude, de motivation et de questionnements.

Quand  à moi, je m'occupe comme je peux le soir. Hier soir, la télé sur Internet m'a bien dépanné, et ce soir, je vais passer une dernière soirée chez des amis.

Je pense que me sachant seul, ils se sont donnés le mot pour que je ne me morfonde pas dans cette grande maison.

Tout cela est allé tellement vite.

Quand on passe, qu'il y a 3 mois, le 3 mai 2014, Seve n'avait pas été contacté et que nous ne pensions pas à quitter Bergerac !Il y a des fois des trains qui passent, et que l'on doit s'avoir prendre au vol, sinon, on le regrette toute sa vie.

Je vous  le souhaite à tous, car cela est un moment d'exaltation !

Bon demain, je tache de mettre un mot avec la maison qui se vide. Je crois que cela va faire bizarre, et je pense qu'une drole d'émotion va m'envahir demain soir, dans cette maison vide ! Mais Chhhutttt, on a sa fierté, quand même !

A bientôt.

Et Bien voilà. L'heure a sonné. Seve prend le bateau demain matin à Toulon pour rejoindre Ajaccio. Son débarquement insulaire arrive à grand pas.

Quand à moi, demain, retour sur la Dordogne, afin de finaliser le départ des meubles.

une page s'achève, et une autre s'ouvre.

Il y a un mélange d'excitation, de plaisir, mais aussi, avouons-le, d'un peu de crainte, sur le fait de savoir comment va se passer notre nouvelle vie là-bas.

Qui allons nous rencontrer ? Comment va s'organiser notre vie ? Des questions qui sont tout à fait normales quand on opère un changment de vie comme nous le faisons.

Pourtant, nous avons déja connu cela, il y a plusieurs années lorsque nous avons quitté la Provence, pour arriver en Périgord.

Comme quoi, la vie n'est qu'un éternel recommencement.

Je me demande si nous n'avons pas du sang de tzigane au fond de nos veines, pour aimer à ce point le changement.

En même temps, que d'aventures, et que de personnes rencontrées.

On peut dire que de ce côté là, nous sommes servis, et que notre vie sociale est riche !

Toni est très excité, et il est aussi très content d'être chez sa grand-mère pour quelques jours. Cela lui évite la fatigue des allers et retours, et en même temps, il profite d'elle car il ne la reverra qu'au printemps prochain.

Seve, de son côté, ne dit rien, fait comme si tout allait bien, mais bouillonne en son fort intérieur.

Elle se pose toujours les mêmes questions, sur le fait de savoir comment va se passer son intégration, son nouveau job, comment arriver à mettre en place ses méthodes de travail tout en ne démolissant pas ce qui a été fait jusqu'à présent.

C'est Seve dans toute sa splendeur, avec ce mélange de force, de doute, et surtout une envie folle d'aller de l'avant, en essayant d'avoir un coup d'avance.

En cela, je pense que nous nous complétons assez bien.

On dit de nous que nous sommes le feu et la glace.

Je ne sais pas si c'est cela, mais cette définition nous convient assez bien, semble t'il !

Bon, j'arrête mes états d'âme matinaux, et vous donne rendez-vous dans les prochains jours où vous allez pouvoir suivre notre déménagement avec tout le côté rocambolesque et anecdotique de l'affaire.

Je sens que je ne vais pas m'ennuyer pour mener de front déménagement, le boulot pour mes clients, et aussi, les dernières paperasses à régler.

Mais, enfin, comme je dis souvent ces derniers temps, quand nous aurons le derrière dans l'eau avec la Sardaigne en point de vue, nous poufferons de rire sur ce qui n'a été que péripéties.

Eh bien, voilà, l'heure a sonné, et comme on dit dans ces cas : "Avanti" !

Dans deux jours, Sèverine et Toni quittent la Dordogne et ne seront plus résidents. Je ne sais pas s'ils réalisent. Seve est plongée dans son magasin à essayer de laisser tout en ordre, pour avoir la satisfaction du travail accompli jusqu'au bout. C'est tout à son honneur.

Elle est comme ça. la perfection du travail soigné. Là ou certains auraient laissé filer, elle, elle se bagarre jusqu'au bout pour laisser une image irréprochable. Sa ténacité est incoyable. Elle est comme les Corses. elle connait le mot "respect", peut être parce qu'elle connait ce que veut dire "Ne pas être respecté". Le seul regret pour elle est de ne pas avoir la reconnaisance de certains de ses condisciples directeurs de magasin du Sud-Ouest. J'ai beau lui expliquer que la jalousie règne en maître dans son milieu depuis son arrivée, elle le vit mal. Il faut, dire qu'elle a eu des résultats assez remarquables sur le magasin de Bergerac, et que cela lui a valu l'animosité et surtout la convoitise de certains. Elle, qui veut toujours se sentir bien avec les autres, se rend compte que tout le monde n'a pas sa grandeur d'âme ! Eh oui, Seve le plus important, C'est que tu sois claire avec toi et avec ton regard lorsque tu es dans la glace. Le reste n'est qu'anecdocte ! elle a envoyé un mot de remerciement et d'au revoir à tous les magasins de son secteur, et n'a reçu, en tout et pour tout que quelques réponses. Merci à celles et ceux qui l'on fait, et tant pis pour les autres, vous ne savez pas ce que vous perdez !

Toni, lui, ne rêve que d'une chose : La plage. Il nous en parle régulièrement, et nous lache au détour d'un soupir le sempiternel "Il me tarde !"; Sacré gamin. Je pense que pour lui aussi, le temps de tourner la page est venu. je pense que le fait de changer d'environnement va l'aider à grandir et à prendre ses marques. Je le souhaite, car il en a besoin, et son indépendance sera aussi de plus en plus la nôtre.

Quand à moi, je gère. Entre un afflux de boulot, comme tous les étés avec les vacances, la fin du déménagement à traiter, et  l'arrivée insulaire  à préparer, je peux vous dire que cela n'est pas triste.

A propos du déménagement, je peux vous dire que nous avons eu chaud. Figurez-vous qu'il y a deux jours, je me suis rendu compte que le bateau n'était toujours pas réservé pour le jour du déménagement.

Inutile de vous dire que cela a été chaud avec le déménageur. J'ai gueulé un bon coup, menacé, car on me disait que les dates n'étaient plus bonnes. Après une bonne série d'explications et de menaces éventuelles de poursuites, comme par hasard, 24 heures après, tout était réglé, et le déménagement s'effectuera aux dates prévues.

Je sais pas d'ou est venu la boulette, mais, bon, là, je suis colère et je peux vous dire que l'on va surveiller cela de près.

Je préfère ne pas les nommer pour le moment, mais soyez sur que si cela pose des problèmes, je vais me faire un plaisir de faire une "publicité bien gratinée" à leur encontre.

Je les ai appelé trois fois depuis un mois et demi pour leur dire de s'y prendre assez tôt, et au dernier moment, ils arrivent la bouche en coeur pour me dire qu'il y a un "petit problème".

Comme dirait la grande prêtresse intellectuelle Nabila : " Non mais allo, quoi !"

Ceux qui me connaissent savent que je ne mâche pas mes mots, tout en restant calme et courtois.

En tout cas, cela a fonctionné, puisque nous avons obtenu gain de cause.

De plus, je suis assez sollicité pour participer à des réunions et des mises en place de projets sur le net, mais, en ce moment, c'est un peu raide au niveau du temps. Bon, il est vrai que 5 heures de sommeil me suffisent, mais, quand même, il y a des moment, ou on plâne un peu.

Maintenant, il nous tarde ! Non pas que nous soyons pressé de partir à tout prix, mais plutôt que le camping dans sa propre maison, cela va un peu ! Il nous tarde d'être dans notre nouvel environnement, et d'en faire le nôtre avec nos objets personnels.

Enfin, quand on aura le derrière dans l'eau avec la Sardaigne face à nous, on plaisantera sur tout ça !

Que puis-je vous dire d'autre ? Ah oui, à compter de vendredi, le marathon du déménagement commence et doit durer une quinzaine de jours environ.

Nous nous excusons  par avance auprès de tous ceux que nous aurions aimé revoir avant de partir, mais que nous n'avons pas pu ! C'est que le temps nous manque ! on a beau essayer de se couper en 4, n'est pas David Copperfield qui veut !

En tout cas, on pense à vous ! On reviendra faire un tour rapidement dans notre Périgord.

Pour le moment, cap sur... "Mare Nostrum" !

Dominique.

Bon, pour continuer nos pérégrinations, laissez nous vous dire que les cartons continuent à s'entasser.

le nettoyage par le vide aussi. l'avantage de ces périodes, c'est que l'on retombe soit sur des trucs dont on n'a aucun souvenir de l'achat, où alors, encore plus fun, des machins dont on ne soupçonnait même pas l'existence.

Dans un déménagement, on fait du tri. On en fait au niveau des meubles, on en fait aussi aussi au niveau de son intellect, et plus encore, on en fait encore au niveau de son relationnel.

Il y plusieurs types de comportements pour les proches des gens qui déménagent loin, comme nous.

On commence avec les amis, les vrais. Ceux-là, toujours prêts, et toujours à fond avec vous, même si ils auraient préféré que l'on reste là ! Il sont contents pour nous, mais, ne plus nous voir pendant de longs mois leur pince le coeur. A vous tous, nos amis, sachez que l'on ne vous oublie pas et que le proverbe "loin des yeux, loin du coeur" n'est pas d'actualité chez nous.  Certains peuvent en témoigner.

Ensuite, il y a les personnes laissant trainer une pointe d'envie. Ceux-là, c'est différent. Il sont contents pour vous, mais ralent en leur fort intérieur de ne pouvoir faire pareil. A cela, je ne réponds qu'une chose : De l'audace, toujours de l'audace ! Il y a des trains qui passent dans la vie. Soit, on les prend, soit on les regarde passer. Mais si on prend la deuxième solution, bien souvent, il arrive que l'on se dise que l'on a fait une belle bétise de ne pas être monté dedans. Foncez, les amis, foncez, Carpe Diem ! La vie est un cadeau ! Posez vous seulement une question : "Qu'est-ce-que je ferai, si j'étais moins c... ?". Je vous laisse trouver la réponse !

Enfin, il y a les indifférents, qui se moquent complètement de notre situation, et pour certains, qui ont déjà entériné le fait que nous soyons partis. Cela nous rend triste, mais qu'y faire ? Se fâcher ? Surement pas ! Ecarter tout contact ? A quoi cela servira t'il ! Non, je pense qu'il vaut mieux faire comme si on avait rien remarqué, car après tout, chacun digère ce genre de situation différemment.

Si je vous parle de ça, c'est que depuis quelques semaines, nous avons, Seve et moi remarqué ces comportements au sein de notre entourage. Nous en parlons régulièrement, tantôt avec le sourire, tantôt avec un peu de tristesse, mais toujours avec beaucoup de philosophie.C'est la vie !

En tout cas, s'il y en a un qui vit bien ce boulversement, c'est bien Toni.

Regardez-le poser fièrement à côté de l'amas de carton.

Seve, quand à elle, jongle avec le magasin de Bergerac, où, comment dire, les derniers jours sont "sportifs", et les plannings de celui de Porto-Vecchio, sans oublier sa participation aux cartons.

Très heureuse de partir, mais avec des questions qui bouillonnent dans sa tête, ma corse chérie est en plein ragoût intellectuel et remplie de questions existentielles !

Et moi ? Ben, je cours, je cavale, je dors 5 heures par nuit, réveillé par des questions purement pratiques qui viennent perturber un sommeil qui n'est déjà pas fameux ! Mais bon, on gère ! Quand on sera le derrière sur le sable avec la Sardaigne en face de nous, je pense que ces péripéties nous feront bien sourire !

En attendant, J-10 avant départ de la Dordogne pour Sève et Toni, et J-20 avant le départ des meubles !

Ah, je ne résiste pas à vous faire passer une petite photo de notre île chérie  pour terminer ce billet d'humeur !

Pour aller un peu plus loin dans les explications, voici notre lieu de destination.

Le hameau de Taglio Rosso où nous allons résider est à environ 15 kilomètres de Porto-Vecchio, en rentrant dans la colline.

Nous serons à 8 kilomètres de la magnifique plage de Pinarello et à environ 2 kilomètres en vélo d'une rivière qui s'appelle le "Cavu", et qui regorge de piscines naturelles d'eau douces.

Comme vous pouvez le constater, nous aurions pu tomber plus mal.

Je mets un lien correspondant à l'office du tourisme du village dont nous dépendrons, qui me semble assez complet.

http://www.zonza-saintelucie.com/

A bientôt.

Domi